Gilbert Courtois

Gilbert Courtois est un éminent personnage de l’histoire industrielle drouaise. En voici un bref aperçu.

Source : Association de la Recherche pour la Mémoire de la Résistance en Eure-et-Loir :
https://armrel.pagesperso-orange.fr/biographies/c/courtois.html

Né le 30 octobre 1899 à Saint-laurent-la-Gâtine, Gilbert Courtois s’oriente, comme ses parents, vers le métier d’instituteur. Il entre à l’école normale d’instituteurs en 1915. Il est titularisé à Dreux en 1927.

Il participe au financement des cours de dessin gratuits à l’école Godeau. Et c’est en 1922 qu’il obtient la création d’un office d’orientation et de pré-apprentissage à Dreux, ancêtre de l’enseignement professionnel.

En 1925, les cours se transforment en cours professionnels. Il en devient le directeur et chef de travaux. Il donne ses cours trois fois par semaine et fait appel à des professionnels. Il travail avec et pour les fonderies de Saulnières et de Dreux ainsi qu’avec et pour l’école d’horlogerie. Gilbert Courtois est également un militant associatif très actif : il exerce dans les années trente la présidence de la Fédération Départementale des Droits de l’Homme, du Cercle Laïque et de l’Espérance drouaise. Pacifique, il voit avec inquiétude la montée des fascismes en Europe. Peu après l’avènement d’Hitler au pouvoir, il accueille des Allemands anti-nazis qui fuient leur pays. En février 1937, il organise la venue à Dreux de Camille Pelletan, membre du Comité Central de la Ligue des Droits de l’Homme.

En 1939, il est nommé à l’École Primaire Supérieure. Après ses classes il anime les cours professionnels et des cours de perfectionnement qui durent parfois jusqu’à 21h. Il travaille en étroite collaboration avec le député maire Maurice Violette. Ils sont une équipe de quinze collaborateurs (professeurs, ingénieurs, chefs d’atelier, …) à travailler au développement de l’enseignement professionnel.

la guerre immobilise la France. En 1940 Dreux est occupée, Gilbert Courtois entre en résistance. Il fait parti des équipes qui relaient les informations de la Kommandantur. Il sera un des participants au Comité Local de Libération élaboré en 1944.

Il meurt en 1949, malade de son diabète. La ville décide de lui rendre hommage en nommant le lycée professionnel des Bâtes : Lycée professionnel Gilbert Courtois.