Escape Game avec les élèves délégués du LP Courtois

C’est au retour des vacances de février que la vie scolaire a organisé, pour tous les délégués des classes entrantes du lycée, une sortie Escape Game à Chartres. Car si l’École ce sont des cours, des apprentissages ouverts, des savoirs nouveaux et des gestes professionnels exigeants ; c’est aussi des moments de jeu. Du jeu, oui, mais pas n’importe lequel. L’escape game c’est une histoire d’équipe, qui ne fonctionne pas sans elle. Le principe en est simple : des petits groupes de 3 à 8 joueurs sont enfermés dans une pièce avec pour objectif d’en sortir en moins d’une heure. Pour cela, ils devront remonter tous les indices, généralement cachés derrière des codes de cadenas, qui mènent à la libération et à la résolution du scénario du jeu.
Coopération, discussion, répartition des tâches, tempérance, gestion du temps, toutes ces compétences sont exaltées par la contraction du temps durant lequel l’équipe doit se coordonner pour sortir. Il faut cogiter vite, faire chauffer la machine sans préchauffage, garder la cadence sans s’essouffler, motiver ses camarades, parce qu’il faut sortir ; et, au nom de ce but commun plus que louable, on met à son service toutes nos capacités (sinon le maximum qu’on en puisse).
À Chartres, l’escape game (Escape Time Chartres) comporte trois salles différentes. Nous arrivons à 14h, il fait beau, les élèves descendent du car groupés, c’est leur première expérience et ils ne savent pas très bien à quelle sauce ils vont être mangés.
Le chauffeur nous donne rendez-vous à la sortie. Il restera sur le parking à nous attendre. Trois personnes nous accueillent et nous demandent de nous répartir en deux groupes. Le premier, cinq élèves et un accompagnateur, ira au Far-West pour retrouver la trace d’un agent disparu, capturé, peut-être mort ; les autres, sept élèves et un accompagnateur, partiront enquêter sur la propagation d’un virus terrible qui empoisonne leurs hôtes et les transforme, in-fine, en zombis.
Les deux équipes se séparent et c’est parti. Dans des antichambres, les organisateurs expliquent les objectifs aux joueurs. Ils donnent quelques indices sur le fonctionnement d’un escape game : « parlez-vous », « ne vous dispersez pas », « restez soudés », compris. L’organisatrice sort, la lumière s’éteint et la porte s’ouvre sur la pièce de l’enquête.
L’heure passe à toute vitesse. Les joueurs et les joueuses se solidarisent. Au bout de cinq minutes le premier code tombe et la mécanique est lancée. On cherche, on creuse, on échoue, mais, heureusement, notre contact extérieur (l’organisatrice via un micro) nous donne les indices pour nous débloquer. On crie, on débloque et ça avance.
Le Western sort avant le virus. Mais les deux équipes auront réussi leur pari : sortir avant les soixante minutes. Les élèves sont encore excités de leur expérience. Ils se racontent, ils s’interpellent, ils rigolent fort. Ça leur a plu, les accompagnateurs n’ont pas été déçus non plus.
Il est 15h30 et il faut déjà repartir. On salue les organisateurs, on prend une photo souvenir et nous voilà repartis pour le lycée que nous rejoindrons une heure plus tard.
L’expérience, pour sûr, restera dans les mémoires. Et pour quoi ne pas imaginer notre propre escape game ?